Economie

Les déterminants des inquiétudes occidentales concernant la coopération économique chinoise avec l’Afrique

Depuis 2000, la Chine et l’Afrique organisent tous les trois ans le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), une fois en Chine et une fois en Afrique. Depuis cette date, les relations de coopération sino-africaines se sont développées, notamment depuis 2013, date du lancement par la Chine de l’initiative « la Ceinture et la Route », considérée comme l’une des initiatives qui redessineront la carte du commerce mondial et renforceront la position de la Chine sur la scène internationale.

Le neuvième forum s’est tenu dans un contexte régional et international extrêmement complexe, alors que le monde est témoin des conséquences de la récession économique qui a coïncidé avec la pandémie de « Covid », et de son impact sur le volume de l’aide chinoise à l’Afrique et le rythme élevé de la crise conflit en cours entre l’Amérique et ses alliés et puissances aspirant à un nouvel ordre mondial comme la Russie, la Chine et l’Iran. Nous n’exagérons peut-être pas si nous disons que la guerre ukraino-russe et la guerre à Gaza ne sont que des manifestations de ce conflit, le discours du président chinois Xi Jinping, devant plus de 50 représentants de pays africains présents au forum, a été comme une feuille de route décrivant les perspectives de coopération entre la Chine et l’Afrique, et une occasion de démontrer la compréhension de la Chine des craintes et des attentes des Africains. et répondre aux accusations occidentales. Face à la grande vague de mondialisation économique, son pays et l’Afrique ont renforcé leurs capacités et développé une coopération fructueuse au bénéfice de milliards de Chinois et d’Africains, a-t-il indiqué, proposant de « élever les relations bilatérales entre la Chine et les pays africains à un niveau stratégique ».

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Après avoir critiqué la voie occidentale de modernisation et les profondes souffrances qu’elle a causées aux pays en développement et les tentatives des pays du tiers monde, dont la Chine et les pays africains, après l’indépendance, il a appelé à la correction des injustices historiques dans le processus de modernisation, et a ajouté : « Dans notre quête commune de modernisation, nous lancerons une vague de modernisation dans le Sud.

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