Le Black Founders Fund Alumni Summit, qui s’est tenu à iHub à Nairobi, a présenté la semaine dernière le dévoilement du rapport d’impact du BFF, soulignant les progrès et le succès significatifs des startups dirigées par des Noirs à travers l’Afrique, cet événement annuel a réuni 45 à 50 anciens étudiants de tout le continent, dont le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Ouganda, pour célébrer leurs réalisations et discuter de l’avenir de l’économie numérique africaine, en mettant l’accent sur le rôle de ces startups dans la stimulation de l’innovation, de la création d’emplois et de la croissance évolutive des entreprises, le rapport d’impact du BFF offre un aperçu complet de l’impact remarquable que le soutien ciblé aux entrepreneurs noirs a eu sur l’écosystème technologique africain.
Le rapport révèle que les startups soutenues par le BFF ont collectivement levé 379 millions de dollars, créé plus de 6 000 emplois et connu une croissance 61 % plus rapide que leurs pairs, soulignant l’importance de l’investissement stratégique pour favoriser l’innovation durable, grâce à un financement non dilutif, au mentorat et au réseautage, le Black Founders Fund a permis aux entrepreneurs de surmonter les obstacles, de développer leurs activités et de contribuer à la transformation numérique de l’Afrique. Le rapport d’impact du BFF démontre le rôle central du programme dans le renforcement de l’écosystème des startups du continent, permettant aux entreprises d’être compétitives à l’échelle mondiale et d’attirer des investissements importants.
Agnes Gathaiya, directrice nationale pour l’Afrique de l’Est chez Google for Startups, a déclaré : « Le Black Founders Fund ne se résume pas à un soutien financier, il s’agit de créer un écosystème d’innovation, de création d’emplois et d’opportunités. Le rapport d’impact du BFF reflète les progrès incroyables réalisés par les entrepreneurs noirs et la manière dont les bonnes ressources peuvent leur permettre de diriger l’avenir numérique de l’Afrique. L’impact que nous constatons aujourd’hui ouvrira la voie à un paysage technologique africain encore plus dynamique demain », malgré la reconnaissance croissante de l’Afrique en tant que pôle d’innovation, les entrepreneurs noirs continuent de faire face à des obstacles importants, l’accès au capital restant un défi majeur.