L’indice d’activité des entreprises en Afrique du Sud a révélé aujourd’hui une contraction du secteur manufacturier au cours du mois de novembre, conséquence de plusieurs facteurs, notamment la faiblesse de la demande et des investissements, une étude menée par le Bureau de recherche économique a montré que l’indice d’activité en contraction a diminué de 6,6 points à 49 points, indiquant une contraction des niveaux de production, commentant ce déclin de l’activité industrielle, Melanie Maluleke, économiste et directrice d’une banque d’investissement et de financement, a déclaré que cette contraction reflète les défis persistants auxquels est confronté le secteur manufacturier en Afrique du Sud.
Il a ajouté : « Malgré la baisse des taux d’inflation et des taux d’intérêt, par rapport au début de l’année, la demande reste instable », soulignant que malgré le soutien partiel apporté par la demande mondiale, la faiblesse de la monnaie locale (le rand) et les incertitudes nationales demeurent des risques majeurs, pour sa part, l’économiste du Groupe Investec, Lara Hodes, a déclaré qu’il était prévu que la croissance économique soit modeste au cours du quatrième trimestre de 2024, ajoutant que le produit intérieur brut pour le quatrième trimestre de l’année pourrait croître de 0,5 pour cent. sur une base trimestrielle, taux annuel désaisonnalisé et 1,3 pour cent sur une base annuelle.
Le même expert a expliqué qu’il existe encore un certain nombre de problèmes structurels, notamment dans le domaine logistique, qui entravent une production optimale. Elle a souligné : « Nos attentes pour l’ensemble de l’année indiquent une croissance de 1,0 pour cent sur une base annuelle, après un résultat décevant de 0,7 pour cent sur une base annuelle l’année dernière ».
L’économie sud-africaine se contracte
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