Economie

«Belt and Road» … est-elle vraiment une initiative de la Chine pour développer l’Afrique ?

En 2013, la Chine a officiellement lancé l ‘«Initiative de la Ceinture et de la Route», une initiative intercontinentale basée sur les ruines de l’ancienne Route de la Soie. Des centaines de milliards de dollars ont été dépensés dans des projets portuaires, ferroviaires et énergétiques en Asie, en Afrique et en Europe.

Selon l’opinion dominante; L’initiative «Belt and Road» est un «piège diplomatique de la dette»; La Chine finance les infrastructures des économies en développement selon des conditions de prêt non transparentes, afin d’augmenter l’endettement du pays bénéficiaire et de le rendre vulnérable à la Chine sur les plans politique, économique et militaire. L’exemple le plus proche cité par les critiques est le scénario d’échange de dettes en échange de la perte de capitaux propres d’un pays bénéficiaire. En 2017, la Chine a annulé la dette de 8 milliards de dollars du Sri Lanka en échange du bail de 99 ans du port de Hambantota au Sri Lanka.

Cependant, six ans après le lancement de l’initiative, 14 pays africains se sont abstenus de rejoindre ce dispositif, ce qui a soulevé des questions sur les arguments de ces pays et leur place sur la carte de la ceinture de Pékin. Ces pays sont répartis dans quatre régions africaines: à l’est (Érythrée, Maurice et les Comores), au centre (République démocratique du Congo et République centrafricaine) et à l’ouest (Bénin, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe et Burkina Faso) et Afrique du Sud (Eswatini, Botswana, Lesotho et Malawi), tandis que tous les pays d’Afrique du Nord ont adhéré à l’initiative.

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Les signataires des mémorandums d’accord de l’initiative sont concentrés dans la région de l’Afrique de l’Est. La Chine développe des milliards de dollars dans des projets d’infrastructure massifs. Ces projets comprenaient des chemins de fer au Kenya et en Éthiopie, ainsi que des projets portuaires à Djibouti.

 

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