Economie

Le Groupe de la BAD et le Fonds saoudien pour le développement examinent les moyens de mettre en œuvre le protocole d’accord en Afrique

Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Fonds saoudien pour le développement ont officialisé leur engagement à travailler ensemble pour le bénéfice du continent à travers des projets communs de transformation du secteur public, lors d’un atelier organisé le 27 novembre 2024 par téléconférence, les représentants des deux institutions ont passé en revue les domaines et les formes de coopération contenus dans le mémorandum d’accord signé en avril dernier, entre le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, et le professeur Sultan bin Abdul Rahman Al-Murshid, PDG du Fonds saoudien pour le développement. L’objectif de ce mémorandum est de renforcer l’efficacité opérationnelle de leurs interventions conjointes sur le continent dans le cadre du protocole susmentionné, le protocole d’accord, qui établit un cadre de coopération stratégique et opérationnelle, permet aux deux institutions de mettre en œuvre des activités de coopération renforcée en relation avec des projets du secteur public grâce à un financement conjoint. Les projets couvrent plusieurs domaines : l’agriculture, l’énergie, les transports, le changement climatique, etc. Le mémorandum stipule également que les deux parties chercheront à renforcer mutuellement leur présence et leur participation dans leurs domaines d’activité afin d’accroître leur visibilité. Des détachements de personnel et une collaboration sont également prévus pour renforcer le partenariat et échanger les bonnes pratiques. Au niveau opérationnel, des travaux conjoints de diagnostic et d’analyse, ainsi que des évaluations des capacités institutionnelles, sont inclus, ainsi que des programmes de travail annuels, une assistance technique et un échange de connaissances.

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Les projets éligibles seront déterminés selon les règles et procédures de chaque institution, qui détermineront les conditions de sa participation (montants de financement, accompagnement technique, etc.) aux projets considérés comme d’intérêt public, dans la mesure du possible, les deux parties mèneront des programmes de pays conjoints et/ou des missions de diligence raisonnable pour identifier des projets appropriés au cofinancement. Une évaluation annuelle conjointe des réalisations et des progrès sera réalisée à des fins d’ajustement, si nécessaire. Chaque partie fournira des détails sur le cycle du projet et le calendrier des activités.

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