Le gouvernement soudanais a poursuivi les procédures de remplacement de la monnaie locale dans un certain nombre d’États malgré la guerre en cours entre l’armée et les Forces de soutien rapide et les difficultés rencontrées dans le processus de remplacement dans un contexte de détérioration de la situation économique, le Comité suprême pour le dépôt et l’échange de la monnaie, dirigé par Ibrahim Jaber, membre du Conseil de souveraineté, a confirmé lors de sa réunion du 12 décembre que la pression des citoyens en faveur du remplacement de la monnaie exprime une situation nationale avancée, selon un communiqué du Conseil de souveraineté.
Le processus d’échange de devises en coupures de 500 et 1 000 livres a commencé le 10 décembre et s’est poursuivi jusqu’au 23 du même mois, car le processus est effectué par l’intermédiaire des banques opérant dans le pays, selon la Banque centrale du Soudan, le processus de remplacement inclut les États du nord du Nil, de la Mer Rouge, de Gedaref, de Kassala (est), du Nil Bleu, de Sennar (sud-est) et du Nil Blanc (sud), le 10 novembre, la Banque centrale du Soudan a annoncé l’introduction d’une nouvelle monnaie en raison de la propagation de billets de 1 000 et 500 livres d’origine inconnue, ce qui a entraîné une augmentation des liquidités et un impact négatif sur la stabilité des prix, une augmentation excessive de la masse monétaire sur les marchés entraîne une baisse de la valeur de la monnaie sur le marché local, en plus d’une augmentation de l’inflation des prix des matières premières.
La Banque centrale avait déclaré à l’époque : « La démarche visant à remplacer la monnaie s’inscrit dans le cadre de la protection de la monnaie nationale, de la stabilité de son taux de change et de la confrontation aux effets négatifs de la guerre en cours, en particulier après les vastes opérations de pillage menées par les Forces de soutien rapide du siège de la Banque du Soudan et de la Société d’impression monétaire du Soudan à Khartoum.
