Le Parlement tunisien examine un projet de loi portant approbation de l’annexe modificative au contrat de prêt conclu entre la Banque centrale de Tunisie au nom et au profit de l’État tunisien et de la Banque africaine d’exportation et d’importation, les médias tunisiens ont rapporté que le montant du prêt est de 500 millions de dollars américains, soit l’équivalent de 1,581 millions de dinars tunisiens, notant que le prêt constitue un financement complémentaire au prêt conclu le 13 avril 2022 entre la Banque centrale de Tunisie et la Banque africaine d’exportation et d’importation en le montant de 700 millions de dollars.
Le président de la commission des finances, Abdul Jalil Al-Hani, a déclaré que le gouvernement avait demandé un examen urgent de ce prêt, compte tenu de la rareté des liquidités à la fin de l’année et de la couverture de nombreuses dépenses, telles que les dépenses de soutien, l’approvisionnement en gaz et salaires, il convient de noter que les représentants du ministère des Finances ont souligné au sein de la commission des finances du Parlement la nécessité d’approuver le projet de loi avant le 31 décembre 2024, les représentants du ministère ont indiqué que cette situation est principalement due au fait que la situation des liquidités connaît de fortes pressions en raison des dépenses élevées et des ressources limitées, notamment les ressources d’emprunt, ces dépenses comprennent les salaires du mois de décembre 2024, une subvention de production et l’octroi de montants de soutien et de transferts à la Caisse nationale de retraite et de sécurité sociale, en plus du paiement de la dette publique.
Ils ont ajouté que ce prêt s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des ressources liées aux emprunts extérieurs prévue par la loi de finances 2024, tandis que le prêt qui a été approuvé à l’occasion de la ratification de la loi de finances 2025, d’un montant de 7 milliards de dinars, sera être alloués au financement du budget 2025, ils ont expliqué que les ressources d’emprunt servent à financer le déficit et la dette, et que les besoins de financement pour 2024 sont plus importants qu’en 2025.