Economie

À la fin de l’année, plus de 7 millions d’Algériens avaient vu leurs conditions de vie se détériorer

Des sources gouvernementales en Algérie ont révélé aujourd’hui qu’environ 7,2 millions de personnes supplémentaires ont vu leurs conditions de vie se détériorer sous le double impact de la crise des exportations de carburant et de l’inflation, les sources ont expliqué qu’environ 45% de cette augmentation numérique totale est due aux conséquences de la baisse des exportations de pétrole et de gaz, et 55% à la hausse des prix, selon les données communiquées par ces sources.

La même source ajoute dans une note intitulée « Le développement des disparités sociales dans le contexte des effets de la baisse des exportations de carburants et de la hausse des prix » et que les estimations font état d’une perte de près de sept années de progrès réalisés dans l’élimination de la pauvreté et de la fragilité : En 2024, la situation de pauvreté et de fragilité en Algérie retrouvera les niveaux de 2008, les sources ont souligné que l’effet multiplicateur de la baisse des exportations de carburant et de l’inflation devrait entraîner une baisse du niveau de vie des individus et dans les dépenses alimentaires de manière variable entre les familles moyennes et aisées, d’autre part le gouvernement a constaté que les effets négatifs des revenus pétroliers affecteront la situation sociale et économique des familles et entraîneront également une augmentation des disparités sociales.

Ainsi, le taux de dépenses du cinquième des familles les plus riches a augmenté de 46,1% en 2017 à 47,7% en 2024, contre une baisse de 7% à 6,5% pour le cinquième des familles les moins aisées, et le taux de pauvreté absolue est passé de 4,7% en 2023 à 8% en 2024 au niveau national, et de 6,9 % à 12,8% en milieu rural, et de 3,5% à 7% en milieu urbain, selon les données de la délégation, en ce qui concerne la fragilité, qui signifie détérioration des conditions de vie, a connu une augmentation notable, passant de. 9,3% en 2023 à 15% en 2024 au niveau national et de 11,9% à 17,4% dans les zones rurales et de 4,6% à 8,9% dans les zones urbaines, les chiffres annoncés par l’institution statistique coïncident avec les appels lancés par les militants des droits de l’homme et les syndicats pour dénoncer la « vie chère » et « la détérioration des conditions sociales de larges couches d’Algériens », la Banque centrale d’Algérie a décidé à la fin du mois dernier d’imprimer davantage de monnaie pour faire face à une inflation record qui devrait atteindre 15,3% l’année prochaine.

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