Economie

La violence au Mozambique provoque des déplacements et un chaos économique

Les routes commerciales ont été perturbées, les postes frontières fermés et les mines fermées alors que des milliers de personnes au Mozambique fuient les traitements brutaux infligés par les forces de sécurité, le parti Frelimo au pouvoir au Mozambique aurait peut-être espéré que la confirmation par la Cour suprême de sa victoire lors des élections très disputées du 23 décembre réglerait l’affaire. Au lieu de cela, la décision du tribunal a déclenché de nouvelles violences, envoyant des milliers de Mozambicains fuir vers le Malawi et l’Eswatini voisins, et perturbant les routes commerciales à travers l’Afrique australe.

Quelques jours après la décision, le gouvernement du Malawi a signalé que plus de 13 000 Mozambicains avaient traversé sa frontière sud, en quête de sécurité, dans le seul district de Nsanje, les autorités estiment que près de 2 500 familles sont arrivées, certaines traversant les rivières pour échapper à l’escalade des affrontements. Un responsable du HCR a averti que cet afflux, qui n’a pas encore été entièrement vérifié, avait créé une situation d’urgence, Eswatini, un petit royaume au sud du Mozambique, a connu une soudaine augmentation du nombre de nouveaux arrivants. Son ministre des Affaires étrangères, Fulele Shakanto, a déclaré que plus de 350 Mozambicains étaient entrés en une semaine, portant le nombre total de réfugiés depuis octobre à environ 500. Le Malawi et l’Eswatini se disent tous deux disposés à aider les personnes déplacées par les troubles.

Les violences ont éclaté après que les opposants du Frelimo ont dénoncé les élections d’octobre comme étant frauduleuses. Des observateurs indépendants ont évoqué des irrégularités lors du vote, tandis que des groupes de la société civile locale ont documenté un nombre élevé de morts. Platforma Deicide, l’un de ces groupes, a dénombré au moins 261 personnes tuées depuis le vote, dont plus de la moitié sont survenues après confirmation du tribunal, parallèlement aux manifestations de rue, les pillages et le vandalisme sont devenus monnaie courante dans les zones urbaines. Les forces de sécurité au Mozambique, déployées pour tenter de rétablir l’ordre, ont eu du mal à contenir des troubles dispersés mais généralisés.

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