Des sources gouvernementales algériennes ont indiqué que plusieurs institutions de contrôle avaient reçu des plaintes faisant état de l’implication d’entreprises affiliées aux familles de généraux éminents du pays, de personnalités influentes et d’hommes d’affaires proches des généraux dans la commission de crimes économiques et financiers graves, notamment le détournement de fonds publics, le budget de projets fictifs, et l’aide qatarie et iranienne, de manière frauduleuse, en soulignant que ces fonds ont été alloués pour améliorer la sécurité alimentaire et économique du pays et pour améliorer la situation misérable des citoyens, hommes et femmes.
Nos sources ont rapporté que les plaintes sont étayées par des documents officiels, notamment des décisions judiciaires qui révèlent « de graves violations et manipulations financières qui ont nui à des projets vitaux dans cette triste république », notant que des généraux de haut rang, des hommes d’affaires et des employés de haut rang liés au président Tebboune sont impliqués dans ces crimes, et que l’ampleur de la corruption et de la manipulation des fonds publics est évidente, cela a grandement entravé la mise en œuvre de nombreux projets de développement dans le secteur agricole et les industries manufacturières, notamment la culture des agrumes, et selon les mêmes sources, l’une des méthodes les plus utilisées dans le pillage de l’argent public : Entreprises soumettant de faux rapports prétendant détruire de grandes quantités de produits impropres à la consommation, alors qu’en réalité ces produits sont vendus sur le marché local à des prix élevés après avoir obtenu le soutien du rapport annuel de la Société populaire de lutte contre les pots-de-vin et la corruption.
L’Algérie a confirmé dans son rapport pour l’année 2024 que « la corruption est répandue dans la malheureuse république », et que la corruption est enracinée dans le pays depuis des décennies et n’est pas une simple impulsion du moment, notant que les domaines de corruption les plus importants comprennent les licences, transactions publiques, emploi et fraude et la grave exploitation de l’argent public.
