Vendredi dernier, la Banque centrale d’Égypte a reçu une première tranche d’un milliard d’euros (1,03 milliard de dollars) d’un plan de financement de l’Union européenne s’élevant à 7,4 milliards d’euros (8,06 milliards de dollars), selon ce qu’a annoncé hier mercredi le Premier ministre Mostafa Madbouly qui a déclaré hier lors d’une conférence de presse : « Dans le cadre du programme de partenariat avec l’Union européenne, l’Union a effectivement transféré la première tranche du programme de soutien à l’Égypte, qui s’élève à un milliard d’euros et elle est effectivement arrivée vendredi dernier à la Centrale Banque ».
En mars de l’année dernière, l’Union européenne a annoncé un plan de financement pour l’Égypte dans le cadre d’un accord visant à élever le niveau des relations entre les deux parties jusqu’à un « partenariat stratégique », un document publié à l’époque par l’Union européenne montrait que le financement proposé comprenait :
Prêts bonifiés d’un montant de 5 milliards d’euros (5,18 milliards de dollars).
Des investissements d’une valeur de 1,8 milliard d’euros (1,86 milliard de dollars).
L’Union fournira des subventions d’un montant de 600 millions d’euros (621 millions de dollars), dont 200 millions (207 millions de dollars) pour résoudre les problèmes d’immigration, l’Égypte attend le décaissement de 1,2 milliard de dollars du Fonds monétaire international après avoir conclu un accord au niveau des experts concernant la quatrième revue de l’accord du mécanisme de financement élargi avec l’Égypte, d’une valeur totale de 8 milliards de dollars, l’accord des services du FMI sur la quatrième revue doit encore être approuvé par le Conseil d’administration du FMI.
Le FMI a déclaré que le gouvernement égyptien avait accepté d’augmenter le ratio impôts/recettes de 2 % du PIB au cours des deux prochaines années, en mettant l’accent sur l’élimination des exonérations plutôt que sur l’augmentation des impôts, par ailleurs, le ministère du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale a annoncé avant-hier que le produit intérieur brut a augmenté de 3,5% au premier trimestre de l’exercice 2024-2025, contre 2,7% au même trimestre de l’exercice 2024-2025.
