Economie

Le Sommet du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine s’achève avec l’adoption de la Déclaration de Kampala

Le Sommet du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), lancé jeudi sous le slogan « Une voix, une terre », s’est conclu hier, samedi, en Ouganda, par l’adoption de la Déclaration de Kampala, l’événement a réuni plus de 2 000 participants, parmi lesquels des chefs d’État, des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé et de la société civile, ainsi que des experts et des scientifiques, à l’issue du sommet, les pays africains ont adopté la Déclaration de Kampala, axée sur le développement d’un système d’industries alimentaires résilient et durable en Afrique, ainsi que la stratégie et le plan d’action décennaux du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine.
Dans ce contexte, les participants ont décidé d’intensifier la production alimentaire durable, d’encourager la transformation des aliments et de renforcer le commerce, les pays africains se sont également engagés à augmenter la production alimentaire de 45 %, à réduire les pertes après récolte de 50 % et à tripler le commerce intrarégional de produits alimentaires et d’intrants d’ici 2035, pour atteindre ces objectifs, la Déclaration de Kampala appelle à un environnement politique et réglementaire propice, ainsi qu’à l’intégration des technologies modernes émergentes, telles que la biotechnologie, l’intelligence artificielle et la numérisation, les pays africains se sont également engagés à stimuler les investissements et les financements pour accélérer la transformation des systèmes de l’industrie alimentaire.
À cet effet, un total de 100 milliards de dollars d’investissements publics et privés seront mobilisés d’ici 2035, la Déclaration de Kampala vise à réduire de 50 % le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique, la Déclaration appelle les pays africains à intégrer ces engagements dans leurs politiques, stratégies et budgets nationaux pour une mise en œuvre efficace, tout en appelant les agriculteurs africains à adopter des pratiques innovantes et des technologies émergentes pour améliorer la productivité, la durabilité et la résilience du secteur agricole.

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