Pour la première fois, une nouvelle année est entrée dans le pays sans que le gouvernement soudanais autorise le budget financier, qui – selon les experts – attendait la visite de responsables américains, qui a débuté mercredi par une visite du secrétaire américain au Trésor Stephen Mnuchin, et se termine aujourd’hui, jeudi, par la visite du président de la Banque américaine d’exportation-importation, Kimberly Reid.
Mercredi, le ministre soudanais des Finances, Heba Muhammad Ali, et le secrétaire américain au Trésor ont signé un protocole d’accord pour liquider les arriérés du Soudan envers la Banque mondiale et permettre au Soudan d’obtenir plus d’un milliard de dollars par an.
Bien que l’accord – selon le ministère soudanais des Finances – garantisse la fourniture de facilités de financement pour payer les arriérés du Soudan envers la Banque mondiale, et donc son accès à plus d’un milliard de dollars par an en prêts à des conditions de faveur, les experts en craignent les conséquences et les conséquences.
L’économiste Wael Fahmy estime que le mémorandum d’accord facilite les relations avec les institutions financières internationales, ce qui nécessite bien sûr l’engagement du Soudan à l’égard de l’ensemble de conditions de la Banque mondiale pour libéraliser les biens et services et faire flotter la monnaie nationale, la «livre».
Un prêt-relais est un prêt temporaire qui permet à l’emprunteur de s’acquitter de ses obligations urgentes pour fournir des liquidités. Ces prêts servent à «combler le retard» associé au besoin de financement.
Le prêt américain remboursera les arriérés du Soudan envers le Groupe de la Banque mondiale, ce qui permettra à Khartoum d’obtenir plus facilement des prêts de développement concessionnels.
L’économiste dit que la normalisation avec Israël est l’objectif principal et central de ce jeu de prêt relais, comme il l’a dit.
Et l’ambassade américaine à Khartoum a annoncé dans un tweet sur Twitter que le Soudan a signé mercredi avec les États-Unis « les accords d’Abraham », en vertu desquels Khartoum a accepté de normaliser ses relations avec Israël.