En raison de la pénurie de main d’œuvre dans les pays européens, en raison de la sortie de la population de l’âge de travailler, certains pays africains envoient leurs citoyens à l’étranger afin d’obtenir des emplois permanents, considérant cette partie comme le cœur de leurs politiques de développement visant à diversifier les revenus et à éliminer le chômage, au Kenya, qui a connu ces dernières années une vague de mécontentement parmi les jeunes en raison du chômage et du coût de la vie élevé, le gouvernement s’efforce de faciliter la migration de centaines de milliers de citoyens vers les pays européens qui souffrent du vieillissement de la population et de la sortie de l’âge de travailler. En novembre 2024, il a lancé un salon de l’emploi dans 47 comtés du pays, dans le but de découvrir ceux qui ont de l’expérience et des compétences.
La campagne de recrutement lancée par le ministère du Travail kenyan a connu une forte participation des chômeurs, les citoyens ayant commencé à faire la queue sous la pluie dès 4 heures du matin pour passer des entretiens, lors du salon de l’emploi, le ministre du Travail, Alfred Muto, a déclaré que son pays dispose d’un capital humain qui peut être exploité et que beaucoup d’argent peut être gagné en l’exportant, l’Allemagne et le Kenya ont signé un accord visant à faciliter les procédures pour les Kenyans sélectionnés pour un emploi en Allemagne, l’ambassadeur d’Allemagne au Kenya a déclaré que son pays avait besoin de main-d’œuvre et souffrait d’une grave pénurie dans de nombreuses professions, avec un déficit estimé à 400 000 travailleurs par an. Il a ajouté que de nombreux restaurants et cafés fermaient leurs portes le week-end en raison d’une pénurie de cuisiniers et de serveurs.
En 2023-24, le gouvernement kenyan a facilité la migration de 200 000 travailleurs, tout en s’efforçant d’en envoyer 700 000 autres avant la fin de l’exercice en cours et d’envoyer environ un million de citoyens au cours des trois prochaines années pour travailler à l’étranger, il n’existe pas de données ni de chiffres précis disponibles en Afrique sur la « migration des citoyens pour l’emploi », car cette politique n’était pas connue sur le continent, contrairement à la région asiatique.
