Economie

La CAE et la Banque de développement KfW renforcent le développement régional avec un partenariat de 46 millions d’euros

La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) continue de renforcer ses partenariats stratégiques pour renforcer sa capacité à favoriser le développement durable et à relever les défis régionaux. À cet égard, la CAE et la Banque de développement allemande KfW ont signé quatre accords d’une valeur de 46 millions d’euros pour faire progresser les infrastructures régionales clés, améliorer les systèmes de santé, favoriser la coopération régionale et atténuer les effets du changement climatique, cette collaboration vise en outre à étendre les voies de transport pour une meilleure connectivité et à accroître les opportunités éducatives dans toute la région.

La KfW, en partenariat avec l’Union européenne, soutient la Commission du bassin du lac Victoria (LVBC) de la CAE pour promouvoir une utilisation durable et coordonnée des ressources du lac. La gestion globale du bassin versant du lac Vicrotia garantira la disponibilité d’une eau plus abondante et de meilleure qualité. Des investissements importants sont également réalisés dans les infrastructures de traitement des eaux usées, ce qui aura un impact positif sur la qualité globale de l’eau du lac, deux contrats, d’un montant de 30 millions d’euros, ont été signés pour le « Programme de gestion intégrée des ressources en eau du bassin du lac Victoria ». Ces investissements portent sur l’extension des réseaux d’assainissement à Kampala (Ouganda) et à Mwanza (Tanzanie), ainsi que sur la construction d’installations sanitaires et d’un réseau d’assainissement à Kisumu (Kenya), notamment pour les quartiers informels.

Dans le secteur de la santé, la KfW soutient également les efforts de la CAE pour lutter contre les maladies infectieuses. Grâce à une collaboration avec l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale de Hambourg, le réseau de laboratoires de sept pays de la CAE est en cours d’extension, avec des formations supplémentaires dispensées au personnel de laboratoire, cette initiative, financée à hauteur de 12 millions d’euros, vise à améliorer les diagnostics rapides lors d’épidémies, notamment dans les réponses aux virus Ebola, dengue, COVID-19 et, plus récemment, au virus de Marburg et à la variole.

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