Economie

Le groupe BCS, spécialisé dans l’Afrique, achève le câble sous-marin du lac Tanganyika

Le groupe BCS, l’un des principaux fournisseurs panafricains d’infrastructures de télécommunications en gros, a annoncé l’achèvement de son projet de câble sous-marin du lac Tanganyika, le câble à fibre optique sous-marin le plus profond du monde.

L’annonce a été faite par le PDG du groupe BCS lors du MWC de Barcelone qui se tiendra du 3 au 7 mars 2025, le câble sous-marin du groupe BCS sur le lac Tanganyika s’étend sur 400 kilomètres, atteignant des profondeurs de 800 à 1 300 mètres, ce projet révolutionnaire améliore la connectivité à travers la République démocratique du Congo (RDC) et les régions environnantes, en fournissant un accès Internet haut débit abordable à 7 millions de personnes dans la province du Sud-Kivu et à 3,7 millions de personnes dans la région du lac Tanganyika.

Le déploiement fait suite aux installations sous-marines réussies du groupe BCS sur le lac Albert (2018-2019) et le fleuve Congo (2022), renforçant son expertise dans les déploiements de fibre optique sous-marine difficiles. Le groupe BCS opère actuellement sous licence en Ouganda, au Kenya, au Rwanda, en Zambie, au Zimbabwe, en République démocratique du Congo, au Malawi et en Angola, la société dessert également le Burundi, le Soudan du Sud, la Namibie, le Botswana, le Mozambique, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie à leurs points de frontière respectifs, « En tant que cœur de l’Afrique et gardien de la majorité des ressources naturelles nécessaires à la vie moderne, le développement et la prospérité du Congo sont essentiels au développement de notre continent », a déclaré Yonas Maru, fondateur et directeur général du groupe BCS.

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« Le câble sous-marin à fibre optique du lac Tanganyika, combiné aux 2 500 km de voies ferrées et aux 2 000 km de câbles fluviaux du Congo en cours de déploiement, nous permet de surmonter le manque d’infrastructures routières au Congo pour éclairer le continent « sombre », assurer la connectivité de l’Est à l’Ouest de l’Afrique et faire un pas en avant vers un bond en avant dans l’échelle du développement ».

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