Economie

L’Afrique accélère ses efforts pour renforcer la protection de la confidentialité des données, rapport Yellow Card

Alors que l’écosystème numérique africain se développe, les pays redoublent d’efforts pour protéger la confidentialité des données par le biais de cadres juridiques et de mécanismes d’application, un nouveau rapport de Yellow Card, la principale plateforme d’infrastructure basée sur le stablecoin en Afrique, montre qu’en 2025, 39 des 55 pays africains ont promulgué des lois sur la protection des données, dont 34 ont en outre créé des autorités de protection des données, les pays dotés d’écosystèmes numériques plus développés, comme le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud, ont une forte demande de lois plus strictes sur la protection des données. En 2024, le Kenya et le Nigéria ont été les premiers à faire respecter la confidentialité des données, leurs autorités de protection des données respectives ayant fait des efforts notables pour assurer la conformité.
Le Botswana, le Cameroun, l’Éthiopie et le Malawi ont récemment promulgué de nouvelles lois sur la protection des données, marquant une avancée significative vers l’amélioration des normes de protection des données dans ces pays. La Tanzanie, le Togo, la République démocratique du Congo (RDC), la République du Congo et la Somalie ont créé des autorités de protection des données pour superviser la conformité et protéger les informations personnelles des citoyens, cependant, des lacunes subsistent, car plusieurs pays africains, comme Djibouti et l’Érythrée, n’ont pas encore mis en place de réglementations formelles sur la protection des données. Ce manque de législation rend les citoyens vulnérables aux violations et aux abus de données et pose des défis aux entreprises internationales qui doivent s’y retrouver dans différents environnements réglementaires.
Selon Thelma Okorie, conseillère juridique en protection des données et confidentialité du groupe Yellow Card, la sensibilisation et la capacité à protéger les données varient considérablement d’un pays africain à l’autre, en fonction de facteurs tels que le système juridique de chaque pays, l’orientation économique et les ressources disponibles. « Malgré les variables propres à chaque pays, les lois sur la protection des données restent primordiales pour protéger la vie privée des individus, atténuer les risques tels que la cybercriminalité et promouvoir le commerce transfrontalier ».

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