Le Groupe de la Banque africaine de développement présente sa transformation du secteur financier africain, en fournissant aux femmes entrepreneures des milliards de dollars américains pour développer leurs entreprises, lors d’un événement organisé par le président français Emmanuel Macron à l’approche de la Journée internationale de la femme, Dr. Beth Dunford, Vice-présidente pour l’Agriculture, le Développement Humain et Social, représentant le Président de la Banque Africaine de Développement, Dr. Akinwumi Adesina, a assisté à la session « Entrepreneuriat positif pour les femmes en Afrique et en France : Perspectives et Financement », qui s’est tenue vendredi à l’Élysée à Paris.
Dans un message vidéo, Adesina a parlé de l’initiative de la Banque Africaine de Financement pour les Femmes (AFAWA). Conçue par Adesina et officiellement lancée par la présidence française du G7 en 2019, l’initiative contribue à combler le déficit de financement estimé à 49 milliards de dollars auquel sont confrontées les entreprises dirigées par des femmes en Afrique. À ce jour, la Banque a approuvé 2,5 milliards de dollars de financement dans le cadre de cette initiative, dont plus de 1,2 milliard de dollars sont actuellement distribués aux femmes entrepreneures par l’intermédiaire d’un réseau de 185 institutions financières partenaires dans 44 pays africains. Au total, plus de 24 000 femmes africaines ont bénéficié de programmes de financement et de renforcement des capacités soutenus par l’initiative.
« Monsieur le Président Macron, vous avez misé sur un cheval gagnant. Nous ne vous avons pas laissé tomber. Nous avons travaillé dur et repoussé les limites, et aujourd’hui, nous sommes ici avec des résultats tangibles, à fort impact et qui changent des vies, grâce à votre incroyable soutien », a déclaré Adesina dans une allocution préenregistrée adressée au président français, Dunford, qui a conduit une délégation personnelle de la banque au Palais de l’Élysée, devrait s’adresser aux participants pour leur expliquer comment faire des affaires avec le marché de l’entrepreneuriat féminin en Afrique, largement inexploité, est une bonne affaire pour les banques commerciales et autres institutions financières.
