Selon un rapport étudié par la 57e session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, tenue à Addis-Abeba du 12 au 18 mars, le continent africain n’investit que 4 pour cent de son produit intérieur brut dans les infrastructures, le rapport, présenté lors de la réunion préparatoire des experts pour le segment ministériel prévu lundi et mardi prochains, indique que « les estimations indiquent que 360 milliards de dollars seront nécessaires d’ici 2040 pour mettre en œuvre les projets d’infrastructures inclus dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique ».
Le rapport indique que, dans le cadre de la deuxième phase du plan d’action prioritaire du programme, couvrant la période de 2021 à 2030, il existe un besoin urgent de 160,7 milliards de dollars pour financer 69 projets majeurs, dont 24 projets de transport, 18 projets énergétiques, 16 projets de ressources en eau transfrontalières et 11 projets de technologies de l’information et de la communication, la Commission économique pour l’Afrique estime que les pays du continent devront dépenser 120,8 milliards de dollars en équipements de transport d’ici 2030 pour répondre à la croissance de la demande de services de transport résultant de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine.
