Le groupe MTN et le Ghana ont signé un accord de collaboration pour soutenir le programme phare du gouvernement, « Un million de codeurs », visant à doter les jeunes Ghanéens de compétences en intelligence artificielle, en codage et en numérique afin de stimuler la transformation numérique du pays, le ministre ghanéen de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, l’honorable Samuel Nartey George, et le président-directeur général du groupe MTN, Ralph Mupita, ont signé un protocole d’accord afin d’explorer les pistes de collaboration sur ce que le ministre a qualifié d’initiative phare de la nouvelle administration du président John Mahama.
« Nous avons collaboré avec le groupe MTN et exprimé notre souhait d’un partenariat qui permettra de renforcer les capacités des jeunes Ghanéens dans les domaines de l’intelligence artificielle, du numérique, de la gouvernance des données et de la cybersécurité », a déclaré le ministre, ajoutant que MTN n’avait pas hésité à proposer son soutien à cette initiative. « Nous reconnaissons que, dans le cadre de son 25e anniversaire, MTN (Ghana) réalise d’importants investissements au Ghana. Le bâtiment MTN, offert au gouvernement ghanéen, deviendra l’un de nos centres d’excellence en intelligence artificielle et en développement logiciel. Nous nous engageons à soutenir MTN dans cette démarche », a déclaré le ministre George, Mupita a remercié le ministre et sa délégation pour ces deux jours d’échanges constructifs et pour avoir choisi MTN comme partenaire de confiance. « Nous sommes très attentifs à comprendre la stratégie du Ghana et à la manière dont le groupe MTN et MTN Ghana peuvent la soutenir », a-t-il déclaré.
« Nous vous remercions pour votre engagement à créer un environnement propice à la poursuite de notre travail, en toute humilité, afin de soutenir le développement d’un écosystème numérique qui sera un catalyseur de croissance et d’expansion et répondra aux objectifs socio-économiques du gouvernement ghanéen », a ajouté Mupita. Étant donné qu’environ 3 000 langues sont parlées en Afrique, il incombait aux Africains de s’assurer qu’ils travaillaient sur leurs propres modèles linguistiques pour développer les solutions rendues possibles par l’IA générative.
