Le marché kenyan de l’externalisation des processus métier (BPO) connaît une croissance significative, avec un chiffre d’affaires prévu de 272,10 millions de dollars américains en 2025, soit un taux de croissance annuel de 5,96 %. Le volume du marché devrait ainsi atteindre 343 millions de dollars américains d’ici 2029. Le gouvernement kenyan prévoit également de créer 1 million d’emplois dans ce secteur au cours des cinq prochaines années grâce à des politiques de soutien et des mesures incitatives, cependant, l’essor de l’automatisation pourrait ralentir cette croissance.
Une nouvelle étude menée par Caribou et Genesis Analytics, en partenariat avec la Fondation Mastercard, identifie les métiers de l’expérience client – qui représentent 44 % des emplois actuels dans le secteur africain de l’externalisation des processus métier (BPO) – comme particulièrement vulnérables, la moitié des tâches étant menacées d’automatisation. Le rapport indique également que 40 % des tâches du secteur africain de l’externalisation des technologies, notamment l’externalisation des processus métier (BPO) et les services informatiques (ITES), pourraient être automatisées d’ici 2030, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives aux travailleurs pour accéder à des postes plus qualifiés et mieux rémunérés, avec seulement 10 % des tâches totalement résilientes à l’automatisation, un investissement stratégique dans la formation et le perfectionnement généralisés en IA sera essentiel pour libérer le potentiel de 35 milliards de dollars de l’externalisation des processus métier (BPO) en Afrique d’ici 2028, Rodwell Mangisi, directeur des programmes panafricains d’économie numérique à la Fondation Mastercard, a déclaré : « Le secteur africain de l’externalisation des technologies connaît une croissance rapide, créant de nouveaux emplois et opportunités chaque année.
Alors que l’IA transforme les processus commerciaux mondiaux, l’Afrique peut montrer la voie en s’assurant que sa main-d’œuvre est prête à l’utiliser. En investissant dans des programmes de perfectionnement ciblés, en particulier pour les femmes et les jeunes professionnels, nous pouvons garantir que cette croissance annuelle de 6 % se traduise par des emplois durables et de grande valeur, qui profitent à tous les groupes démographiques ».
