Les économies émergentes seront de plus en plus accablées par la dette publique mondiale, à la suite de la crise sanitaire mondiale qui a doublé les taux d’emprunt.
Dans un rapport sur la réalité économique mondiale, le journal français «lesechos» affirme que la clémence dans l’émission d’obligations et l’augmentation de la dette publique seront un fardeau pour les pays en développement, surtout en Afrique, contrairement aux pays développés qui ont bénéficié de taux d’intérêt bas.
Selon les statistiques de Fitch Ratings, en 2022, l’intérêt total des prêts des pays en développement équivaudra à la valeur des prêts des pays riches eux-mêmes, qui est d’environ 860 milliards de dollars, alors que le total de ce qu’ils ont emprunté ne représente qu’un tiers de la valeur des prêts des pays riches.
Face à ces charges croissantes pour les économies émergentes, le journal estime que les observateurs et les décideurs au niveau mondial doivent trouver des solutions et ne pas mettre tous les pays dans le même moule, et les experts estiment qu’il est nécessaire de faire face à cette disparité croissante du fardeau de la dette publique mondiale pour trouver des solutions plus durables.
Le virus Corona a provoqué une augmentation de la valeur des dettes gouvernementales de 10 billions de dollars en 2020, selon les estimations de Fitch, pour atteindre environ 77,8 billions de dollars, soit 94% du PIB mondial, et il a fallu 7 ans pour augmenter Le taux d’endettement mondial à ce taux.
Les estimations montrent également que la dette publique moyenne des pays en développement est de 60% du PIB, ce qui est presque le même que dans les pays développés.
Cependant, cette convergence des chiffres ne doit pas masquer la disparité croissante en termes de charge que les prêts font peser tant sur les pays en développement que sur les pays développés.