Le ministre mauritanien du Pétrole, des Minéraux et de l’Énergie, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, a annoncé vendredi que son pays commencerait à exporter du gaz vers le marché mondial, d’ici 2023.
Cela s’est produit lors de son inspection des installations de la société «British Petroleum» en charge de la commercialisation du gaz mauritanien, dans la capitale Nouakchott, selon l’agence de presse officielle mauritanienne.
Le ministre mauritanien a déclaré que l’avancement des travaux du champ gazier «Turtle / Ahmim Grand» (partagé avec le Sénégal) avait atteint 52% à la fin de 2020.
En février dernier, la Mauritanie a signé avec son voisin le Sénégal, un accord de commercialisation pour la première phase du champ gazier commun « Ahmim al-Kabir » entre les deux pays, avec des réserves de gaz estimées à 25 trillions de pieds cubes.
Le 28 octobre 2019, Nouakchott a annoncé d’importantes découvertes de gaz, d’un montant de 50 billions de pieds cubes dans ses eaux territoriales.
Selon les données du gouvernement mauritanien, la première phase de développement du champ commun avec le Sénégal permettra la production de 2,5 millions de tonnes de GNL par an.
Alors qu’il n’y a pas d’informations sur le démarrage prévu de la production dans les gisements de gaz découverts dans les eaux territoriales mauritaniennes.
La Mauritanie produit environ 5 000 barils par jour de pétrole et de petites quantités de gaz, mais elle devrait entrer dans le club des pays exportateurs de gaz dans les prochaines années, avec ces découvertes.
Les Mauritaniens espèrent que le produit de la révolution gazière du pays améliorera leurs conditions de vie et offrira des opportunités d’emploi aux jeunes chômeurs.
