Le déficit commercial est la preuve la plus importante de la faible compétitivité des produits algériens par rapport aux produits étrangers, ce qui a conduit à l’épuisement des réserves étrangères de change en l’Algérie, ce qui oblige le pays aux emprunts extérieurs en l’absence d’autres ressources pour combler le déficit, comme les flux d’investissements étrangers.
L’Algérie, qui connaît un déficit commercial structurel, pourrait être contrainte de dévaluer davantage sa monnaie nationale, dans l’espoir de freiner les importations et de stimuler les exportations afin de rétablir un certain équilibre de ses balances commerciales ou de déclarer faillite à la manière vénézuélienne …
Les réserves de change de l’Algérie se sont érodées en 2020 de plus de 15 milliards de dollars, soit la différence entre les exportations et les importations, alors que l’Algérie a enregistré un déficit de sa balance commerciale en 2020 s’élevant à 15,595 milliards de dollars, et les douanes algériennes ont confirmé que le déficit de la balance commerciale est de 15 milliards de dollars en 2020, enregistrant une augmentation par rapport à l’année 2019, atteignant 9 milliards de dollars.
La valeur des importations de l’Algérie en 2020, selon les données des douanes algériennes, dépassait 36,39 milliards de dollars en 2020, alors que la valeur des revenus de l’Algérie provenant de l’ensemble des opérations d’exportation ont atteint 20,969 milliards de dollars en 2020, et l’Algérie a enregistré selon les chiffres des douanes dans ses revenus pour l’année 2020, une baisse des revenus annuels d’environ 13 milliards de dollars par rapport à 2019, alors la valeur des revenus des exportations algériennes a atteint 33,57 milliards de dollars en 2019.