Le Comité d’investissement de la Chambre africaine de l’énergie s’est réuni pour la deuxième fois depuis sa nomination au milieu de l’année dernière, pour définir un ordre du jour qui facilitera la levée de capitaux pour les projets énergétiques en Afrique.
Cependant, le comité a convenu à l’unanimité que les projets d’énergie en Afrique restent extrêmement rentables, lorsqu’ils sont abordés avec la bonne structure d’investissement. Selon le Forum économique mondial, «la population urbaine de l’Afrique devrait presque tripler d’ici 2050, pour atteindre 1,34 milliard». Par conséquent, il y a un besoin important d’investissements dans l’énergie pour répondre à leurs besoins, pour faciliter le développement de l’industrie et la création de revenus et d’emplois indispensables.
De même, Rolake Akinkugbe-Filani, directeur commercial de Mixta Africa, a souligné que «Pour commencer, nous devons être en mesure d’articuler clairement le besoin d’énergie dans les divers pays africains et les différentes opportunités. Lorsque cela est possible et approprié, nous devons puiser dans les sources de financement locales ainsi que dans d’autres sources de financement largement inexplorées, telles que les fonds de pension. Il y a de l’appétit pour les projets d’infrastructure africains mais il faut penser à encourager l’innovation pour répondre à de multiples objectifs. Développer les infrastructures et les sources d’énergie traditionnelles, tout en favorisant la transition vers les énergies renouvelables. La Chambre, ses partenaires, ses membres et son réseau plus large doivent relier les opportunités aux opportunités de financement».
Afin de pousser les investisseurs vers l’Afrique, les conditions fiscales devraient être revues en tenant compte du retour sur investissement d’un investisseur potentiel ou d’un explorateur. Le financement des hydrocarbures en Afrique sera en concurrence non seulement avec des opportunités similaires sur d’autres continents, mais également avec d’autres secteurs tels que l’agriculture, la technologie et les énergies renouvelables. Des conditions fiscales peu attrayantes, associées à des excès bureaucratiques vers l’exploration, sont toxiques pour la mobilisation de capitaux. En outre, les CNO africains ont un rôle important à jouer en devenant des entreprises énergétiques à cycle complet qui recherchent des opportunités en dehors de leur propre pays.