La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a appelé les pays africains à utiliser la dette de manière plus intelligente, lors d’un atelier préparatoire sur le renforcement des capacités des grands groupes et autres acteurs de la région Afrique sous le slogan «Pour de meilleurs progrès dans la gestion de la dette».
Lors de cet atelier organisé en préparation du septième Forum régional africain pour le développement durable, qui commence lundi à Brazzaville, au Congo, le chef du département d’apprentissage en ligne et de gestion des connaissances de l’Institut africain pour le développement économique et la planification, Terry Amosugbo, a déclaré , «Les pays (africains) devraient emprunter plus intelligemment et comprendre leurs véritables besoins, garantir de bonnes conditions et une gestion efficace de la dette, tout en obligeant les créanciers à respecter des normes plus élevées de transparence et de durabilité.
«Une gestion efficace de la dette dans les pays fait partie intégrante d’une saine gestion budgétaire et d’une bonne gouvernance», a déclaré Amosugbo.
Pour le responsable de l’institut basé à Dakar, «La pandémie de Covid-19 a encore aggravé la situation de la dette. La nécessité d’augmenter les dépenses consacrées aux mesures de santé publique pour sauver des vies et le ralentissement des activités économiques causé par les fermetures complètes et la récession économique, ajoute une pression significative. Sur les finances publiques ».
En conséquence, ajoute l’expert, la plupart des gouvernements sont contraints de faire face à des déficits budgétaires importants qui se traduiront lentement par l’augmentation de la dette et du surendettement, il a souligné que la dette jouera un rôle important et devrait être utilisée dans les activités génératrices de revenus pour accroître la capacité de production des économies de la région.
Et il a ajouté: « Les pays doivent donc emprunter plus intelligemment, comprendre leurs besoins réels et assurer de bonnes conditions et une gestion efficace de leurs dettes tout en obligeant les créanciers à respecter des normes plus élevées de transparence et de durabilité ».
