Mardi, les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ont appelé leurs pays à adopter des stratégies d’industrialisation et de diversification vertes, à l’issue de leur 53e conférence dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Dans une déclaration publiée à l’issue de cette réunion tenue sous le slogan << Industrialisation et diversification durables de l’Afrique à l’ère numérique, au milieu de la pandémie Covid-19 >>, les ministres ont appelé les États Membres à envisager et à mettre en œuvre des stratégies et des politiques qui encourageraient l’industrialisation et la diversification vertes, notamment en formulant des stratégies et des plans intégrés Croissance verte et résiliente face au changement climatique et numérisation avec son intégration dans les politiques industrielles et autres cadres nationaux de développement.
Ils ont souligné qu’ils sont conscients que l’industrialisation est – sans aucun doute – la seule voie historiquement éprouvée vers la croissance économique et le développement durable, soutenue par des économies industrielles fortes, stimulée par la numérisation et la diversification, et accompagnée de politiques et de stratégies respectueuses de l’environnement.
Les ministres participants ont également appelé leurs pays à jeter les bases optimales de l’économie numérique et de la nouvelle économie climatique, dans divers secteurs, en vue d’améliorer la productivité en renforçant les capacités de recherche et développement de manière appropriée, en intégrant la science, la technologie et l’innovation dans le développement politiques, tout en investissant dans les domaines numériques pour développer les compétences numériques, y compris l’informatique de base. Programmation et codage informationnel, et compétences non techniques non liées à des professions spécifiques telles que la communication, la gestion, la pensée analytique et critique, en plus de l’innovation.
Outre les États membres, les ministres africains ont exhorté le secteur privé à exploiter les stratégies d’économie verte et bleue de manière durable et à s’engager dans une industrialisation adaptée au climat, tout en reconnaissant dans ce processus les progrès rapides et l’intégration croissante des technologies, telles que la technologie numérique, la nanotechnologie, la biotechnologie et la technologie des matériaux.