Politique

C’est ainsi que les généraux contrôlaient l’économie de l’Algérie

Les entreprises commerciales militaires en Algérie ne sont plus quelque chose de secret et une boite noire en Algérie, ce qui ouvre de nouveaux horizons pour comprendre l’ampleur du gaspillage et de la corruption dans le plus grand pays africain en termes de superficie.

En fait, la transformation dramatique de l’économie militaire sous le règne du général Chengriha n’était pas le résultat d’une économie politique de plus en plus dominée par le côté militaire, mais plutôt le résultat d’une hiérarchie d’officiers cherchant à extorquer le plus grand nombre de privilèges possible pendant son règne- peut-être limité- au pouvoir …

Le principal avantage de l’establishment militaire dans cette saisie des ressources de l’État est que de nombreux Algériens se souviennent de la corruption extravagante sous le règne de l’ancien président Bouteflika ainsi que de la participation de l’establishment militaire à la construction de plusieurs institutions publiques les plus importantes en Algérie à l’époque de l’assassiné, le chef d’état-major, Gaîd Saleh, en d’autres termes, l’establishment militaire exploitait la peur du peuple algérien pour devenir le noyau d’une nouvelle classe dirigeante de généraux prenant le contrôle de l’économie algérienne.

Ainsi, les généraux enfoncent les racines de l’armée pour accroître régulièrement son influence dans l’économie, y compris l’expansion de la production de marchandises et de services tels que le ciment, l’acier et les appareils électroménagers, tandis que le secteur militaire restait largement exempt de concurrence avec le secteur privé, mais bénéficiant plutôt dans de nombreux cas d’avantages fiscaux et autres.

Le général Chengriha a élargi le rôle de l’institution militaire et ses privilèges spéciaux dans l’exploitation des terres publiques et le contrôle du processus de leur utilisation par le secteur privé, ce qui a augmenté les chances de recherche de rente et de corruption à grande échelle pour que les généraux passent de la maîtrise des revenus du gaz et du pétrole au contrôle de tous les aspects de l’économie en Algérie.

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