De nombreux militants algériens ont écrit à Amnesty International afin d’intervenir pour sauver la vie des prisonniers d’opinion en Algérie, mais aucune réponse n’est parvenue, malgré l’envoi du dossier de l’état sanitaire des détenus politiques algériens et les noms des grévistes de la faim et les persécutés dans les prisons du régime des généraux.
Mais Amnesty International ne s’en souciait pas et leur a transmis un message codé indiquant que l’Algérie est en dehors de sa couverture même si la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies a lancé il y a quelques mois un appel aux organisations non gouvernementales internationales et aux chefs de gouvernement du monde de travailler ensemble pour que tous les gouvernements du monde entier prennent des mesures concernant les prisonniers lorsqu’ils combattent l’épidémie de Coronavirus …
Bien que toutes les organisations de défense des droits de l’Homme insistent sur le fait que les prisonniers politiques et les prisonniers d’opinion devraient être au premier plan de ceux qui devraient être libérés, le régime des généraux en Algérie est resté silencieux sur cette demande et a continué à poursuivre les mêmes politiques pour lesquelles il a été critiqué plus d’une fois.
En effet, dans les prisons surpeuplées d’Algérie et dans des conditions de santé fragiles menacées par le nouveau Coronavirus, en particulier la variante indienne, c’est pourquoi de nombreux militants ont averti que la situation des détenus en Algérie, y compris les prisonniers politiques, est devenue extrêmement inquiétante parce que l’épidémie a déjà atteint les prisons algériennes.
À la tête de ces prisonniers qui meurent lentement devant le silence d’Amnesty International se trouve le militant Abdallah Bennaoum alors qu’on parle de plus en plus de son état de santé grave et de l’intransigeance du régime face à son besoin urgent d’une opération chirurgicale, comme s’il voulait le faire envoyer avec ceux qui sont morts dans ses prisons sans aucun procès ni intervention.
Abdallah Bennaoum, qui est presque le doyen des prisonniers d’opinion en Algérie, et il y a des nouvelles que les généraux veulent le liquider et attribuer sa mort à Coronavirus, et c’est pourquoi après l’indifférence et la trahison de l’organisation «Amnesty», les militants algériens ont appelé les avocats, les militants de la société civile et tous ceux qui ont un mot à lutter pour lever l’oppression des prisonniers d’opinion alors qu’ils détiennent le pouvoir et le président Tebboune la responsabilité de tout ce qui arrive aux détenus s’ils sont liquidés.