Washington a affirmé que «la Déclaration de principes signée entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan en 2015, et la déclaration de juillet 2020 publiée par l’Union africaine sont des bases importantes pour les négociations entre les trois pays sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne».
Cela est venu dans une déclaration publiée par le représentant permanent des États-Unis auprès des Nations Unies, l’ambassadrice Linda Thomas Greenfield, à l’aube de samedi, le communiqué indique que l’Ambassadeur Greenfield s’est entretenu par téléphone avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et les deux parties ont convenu que « les négociations menées par l’Union africaine entre les trois pays concernant le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne seront objectives et axé sur les résultats ».
Le communiqué a ajouté que les deux parties ont également convenu que «la Déclaration de principes pour l’année 2015 et la déclaration de juillet 2020 publiée par le bureau de l’Union africaine sont des fondements importants pour ces négociations», dans la déclaration de juillet, l’Union africaine a appelé les parties aux négociations à finaliser un texte contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage éthiopien, qui devrait inclure un accord global sur les développements futurs concernant le Nil bleu.
En mars 2015, les trois pays ont signé dans la capitale soudanaise, Khartoum, une déclaration de principes, qui comprend une feuille de route composée de 10 points pour une action conjointe entre eux, et affirme que le barrage de la Renaissance ne nuira pas aux intérêts de l’eau de l’Égypte, Addis-Abeba insiste sur un deuxième remplissage du barrage avec de l’eau en juillet et août, même si aucun accord n’est trouvé, et dit qu’il ne vise pas à nuire aux intérêts du Soudan et de l’Égypte, et que le but du barrage est de générer électricité à des fins de développement.
Le Soudan et l’Égypte adhèrent d’abord à un accord tripartite qui préserve leurs installations hydrauliques et assure le maintien de leur part annuelle de l’eau du Nil, qui est respectivement de 55,5 milliards de mètres cubes et 18,5 milliards de mètres cubes.