Politique

Un haut responsable soudanais démissionne pour protester contre le meurtre de manifestants

Samedi, un membre du Conseil de souveraineté de transition soudanaise, Aisha Musa Al-Saeed, a annoncé sa démission de son poste au conseil, qui, selon elle, n’avait « pas réussi » à mettre fin aux souffrances des Soudanais, en signe de protestation contre le meurtre de manifestants.

Al-Saeed a expliqué dans un communiqué vidéo diffusé par l’agence de presse soudanaise « SUNA »: « J’ai remis ma démission de l’affectation de membre du Conseil de souveraineté de transition … le gouvernement n’a pas réussi à soulager les souffrances sur les épaules de la société soudanaise », elle a ajouté: «Nos opinions et les pouvoirs constitutionnels de la composante civile» au sein du conseil ont été complètement ignorés, elle a indiqué qu’elle a présenté sa démission le 12 mai, un jour après que des manifestants ont été tués en commémoration d’un raid sanglant sur un site de protestation lors du soulèvement de 2019. Il a accusé les autorités de transition de conduire le pays à « plus de meurtres, d’injustice, de pauvreté et de souffrance ».

Aisha s’est plaint que l’enquête sur le raid de 2019 n’a pas été terminée et que ses résultats n’ont pas été révélés, les militants disent que 130 personnes sont mortes dans le raid et les violences qui ont suivi. Les autorités ont reconnu la mort de 87 personnes, des médecins, des groupes de protestation et des témoins oculaires ont déclaré que les forces de sécurité avaient tiré des balles réelles et des gaz lacrymogènes sur les manifestants, qui observaient le mémorial ce mois-ci.

Moussa a également accusé les autorités de transition de retarder la formation du Conseil législatif, qui est le troisième organe formé dans l’accord de partage du pouvoir aux côtés du Conseil de souveraineté et du Conseil des ministres, le Conseil de la souveraineté n’a pas encore publié de réponse à la démission, le Conseil de transition, dirigé par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, a été formé en vertu d’un accord politique entre l’armée et l’Alliance pour la liberté et le changement, qui a conduit les manifestations massives qui ont conduit au renversement de l’ancien président soudanais Omar el-Béchir en Avril 2019.

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