Les Forces de défense nationale ont «officiellement» démenti que le Burundi ait facilité toute infiltration de personnel armé au Rwanda voisin, tuant au moins deux personnes parmi les assaillants, de lundi soir à mardi, les Forces de défense nationale ont déclaré, dans un communiqué, que les soldats burundais patrouillent jour et nuit pour la sécurité des frontières, le communiqué niait « officiellement » la présence d’éléments hostiles au régime rwandais sur le sol burundais.
Les Forces de défense rwandaises ont porté ces accusations par le biais de la presse, affirmant qu’une équipe d’attaquants était venue du Burundi et s’était retirée dans le même pays après l’opération, depuis un certain temps, les relations entre les deux pays sont en constante évolution, au milieu d’accusations mutuelles d’instabilité, le Rwanda a récemment pris une mesure de désescalade, arrêtant une vingtaine de rebelles burundais présumés sur son sol.
Les prétendus rebelles du mouvement «Résistance pour l’état de droit» au Burundi ont été remis au «Mécanisme militaire conjoint de contrôle des frontières», sous les auspices de la Conférence internationale sur la paix dans la région des Grands Lacs, ces derniers mois, plusieurs réunions secrètes ont eu lieu entre des responsables politiques militaires burundais et rwandais, les observateurs n’excluent pas que ces rencontres se termineront par une rencontre décisive entre les chefs de l’Etat burundais, Evarist Ndayishimi, et le Rwandais Paul Kagame.
Les résidents des deux pays attendent avec impatience cette rencontre car le Burundi et le Rwanda sont des «jumeaux» sur la base de considérations linguistiques, culturelles, sociales et économiques.
Actuellement, la circulation des personnes et des biens entre les deux pays connaît un déclin significatif «sans véritable raison objective», selon de nombreux observateurs.