Politique

Les forces de sécurité algériennes empêchent les enseignants de manifester par la force

Les forces de sécurité algériennes ont violemment avorté un mouvement  de protestation organisé par des enseignants et des travailleurs du secteur de l’éducation devant l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Ruisseau dans la capitale du pays, Alger.

La manifestation, organisée par le Rassemblement des syndicats de l’éducation, a été soumise à de sévères restrictions de sécurité alors que la police tentait de disperser les manifestants par la force et de les empêcher de se rassembler devant le siège de l’annexe, et en conséquence, la plupart des manifestants se sont déplacés vers la zone adjacente à la station de tramway pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, de leur pouvoir d’achat, et en levant des slogans appelant à l’annulation de la suppression de la retraite proportionnelle et préalable sans condition d’âge. Les enseignants ont exprimé leur soutien aux enseignantes agressés à Bordj Badji Mokhtar et à Biskra.

Et dans le même contexte, le ministère algérien de l’Éducation a considéré que les appels du syndicat à intensifier et boycotter tous les travaux administratifs et les examens officiels de fin d’année scolaire comme une décision dangereuse et une violation flagrante et visible des cadres juridiques appelant les syndicats à se calmer et d’abandonner ces décisions. En outre le ministère de l’Éducation nationale a exprimé sa surprise et son mécontentement face aux appels lancés par certaines organisations syndicales appelant au boycott administratif de toutes les activités liées à la fin de l’année et des examens officiels de fin d’année 2020-2021.

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