Des centaines de milliers de personnes ont participé dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, à une marche contre « l’intervention américaine » sur la question de la région du « Tigré », les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Nous demandons aux États-Unis de repenser leur position sur l’Éthiopie», «Nous ne céderons jamais aux pressions extérieures», «Nous élisons nos dirigeants» et «C’est notre barrage».
Les manifestants ont également salué le président turc Recep Tayyip Erdogan, le russe Vladimir Poutine et le chinois Xi Jinping, et ont soulevé des photos d’eux en guise d’éloge et de respect, les manifestants ont qualifié la manifestation d’Addis-Abeba, qui a commencé dans le stade de la «Vieille Ville» et les rues environnantes, de «Voix de la liberté et de la souveraineté».
Mardi, les manifestants organisent une marche devant l’ambassade de Washington à Addis-Abeba, et les citoyens américains d’origine éthiopienne doivent présenter une protestation écrite à l’ambassade, de son côté, l’administration du Premier ministre Abiy Ahmed a condamné, dans un communiqué, les restrictions de visa imposées par l’administration du président Joe Biden à l’encontre de responsables anonymes et de membres de l’armée.
Et dimanche, les États-Unis ont annoncé des restrictions sur l’octroi de visas d’entrée aux responsables éthiopiens et érythréens qu’ils accusaient d’avoir alimenté le conflit vieux de 6 mois au Tigré, notant qu’ils « n’avaient pas pris de mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités ».
Il a également annoncé qu’il imposerait des restrictions «de grande envergure» à l’assistance économique et sécuritaire à l’Éthiopie, tout en soulignant qu’il continuerait à fournir une aide humanitaire dans des domaines tels que la santé, l’alimentation et l’éducation, il est à noter que le 4 novembre 2020, des affrontements ont éclaté dans la région entre l’armée éthiopienne et le «Front de libération du peuple du Tigré», avant qu’Addis-Abeba n’annonce le 28 du même mois que le processus de «maintien de l’ordre» s’était achevé en contrôlant toute la région, malgré les rapports reçus. Sur la poursuite des violations des droits de l’homme dans la région depuis lors.