Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a exprimé sa « grave préoccupation » face aux informations faisant état de victimes civiles à la suite d’une frappe aérienne, a déclaré hier, dans la province éthiopienne du Tigré, selon le porte-parole, Stéphane Dujarri, qui s’adressant aux journalistes au siège permanent lors de sa conférence de presse quotidienne, a déclaré que l’accent initial de l’ONU était sur les interventions vitales.
« Certains des blessés les plus grièvement, d’après ce que nous avons collecté, ont été évacués par ambulances hier soir et ce matin » du village de Togoga où la frappe aérienne a été signalée, a-t-il expliqué, Dujarric a déclaré que les Nations Unies ont demandé l’accès à la zone pour évaluer la situation et voir comment elles peuvent fournir une assistance, mais qu’elles n’ont jusqu’à présent pas été en mesure de le faire, « La situation dans la région reste extrêmement volatile. Il est important que toutes les personnes impliquées dans les combats fassent tout leur possible pour protéger les civils et se conformer au droit international humanitaire », a ajouté le porte-parole de l’ONU.
Les Nations Unies, à travers Stéphane Dujarric, ont souligné l’importance de la cessation de toutes les hostilités dans la région et d’un accès accru pour les travailleurs humanitaires, « Et franchement, d’après ce que nous avons vu ici, les choses ne vont pas dans la bonne direction, c’est le moins qu’on puisse dire », a déclaré Dujarric, dans une déclaration publiée récemment (mercredi après-midi, heure de New York), le Secrétaire général adjoint par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Ramesh Rajasingham, s’est dit profondément préoccupé par les informations faisant état des bombardements d’hier qui ont tué et blessé des civils sur un marché de Togoja.
Il s’est également dit préoccupé par « les informations selon lesquelles les forces armées ont fermé des routes et empêché les ambulances d’évacuer les blessés pour des soins médicaux », dans sa déclaration, le Secrétaire général adjoint par intérim a présenté ses plus sincères condoléances aux familles et aux communautés des victimes, il a appelé toutes les parties au conflit à « respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire ».