Politique

En raison de la couleur de notre peau africaine, nous sommes des citoyens de cinquième classe en Algérie

En tant que personne, j’appartiens aux Touareg, je n’aurais jamais imaginé que la couleur de ma peau serait une honte pour moi et pour mes enfants. Cela ne m’est pas venu à l’esprit un instant que cela arrive et que l’Algérie me déçoit à ce degré et que je devienne un être méprisable dans le pays des généraux. Oui, nous sommes citoyens, mais de la cinquième classe suite à ce qui est pratiqué contre nous d’humiliation et de mépris. Bien que le progrès intellectuel humain a imposé à tous les pays, même arriérés, de respecter les conventions internationales des droits de l’homme, mais l’état des généraux est passé à une méthode nouvelle et codifiée : la politique de la famine et de verrouillage des portes et cela se voit dans de nombreuses images….

En effet, le citoyen d’origine Targui en Algérie souffre d’un manque d’opportunités d’emploi jusqu’à même déterminer les postes supérieurs dans lesquels il ne devrait pas travailler, qui est une méthode de discrimination dans les emplois, en passant par les services de santé médiocres, et ici les méthodes de discrimination apparaissent aussi, car le patient Targui n’est pas comme un patient algérien, car le Targui se déplace rarement vers un hôpital s’il tombe malade, contrairement à l’Algérien qui est soigné dans une clinique publique ou privée.

Les Touaregs ne sont que des numéros ou des êtres nuisibles dans l’état des généraux, par conséquent, ils entourent nos quartiers de barbelés, pour nous isoler de nombreux services, et lorsque nous nous sommes renseignés à ce sujet, ils nous ont tiré des balles réelles, comme si nous étions un groupe de chiens errants.

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Quelle humiliation et mépris quand on goûte à l’injustice de la part de gens que la France leur a confié le contrôle de nos affaires, des gens sans origine ni identité contrôlant un peuple ancien qui était avant que la France ne crée l’Algérie.

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