Politique

Catastrophe, une forte baisse du niveau d’eau des barrages en Algérie

Alors que les fils des généraux jouissent de luxueuses résidences aux Maldives, à Dubaï et dans les îles des Caraïbes, le peuple algérien souffre de la soif.

En effet, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Ismail Amirouche, a déclaré que l’Algérie était témoin depuis 3 ans d’un état de sécheresse continue, qui a conduit à une forte baisse du niveau d’eau des barrages dans 22 Wilayas du centre et de l’ouest du pays.

Amirouche a annoncé que les pluies ont été exceptionnellement rares cette année et risquent de l’être dans les années à venir, ce qui expose l’Algérie à une véritable crise de l’eau. Et les pluies ont diminuées d’un taux allant de 35 à 40% par rapport aux taux habituels, ce qui a conduit à une baisse du niveau d’eau dans les barrages qui alimentent Alger à moins de 15%.

Le même porte-parole a révélé que le ministère de la Ressources en eau a eu recours à des plans d’urgence au niveau de 20 Wilayas afin de répondre aux besoins des citoyens de ces régions, dont Alger, où il faut d’une part rationaliser et rationner la consommation d’eau et d’autre part avoir recours à la nappe phréatique en accélérant la réalisation des projets pour creuser des dizaines de puits, estimés à 175 puits, dans les prochains trois mois.

Le Secrétaire général a expliqué que les capacités en eau du pays est de l’ordre de 18 milliards de mètres cubes, ce qui n’est pas suffisant pour couvrir les besoins d’un pays de le taille de l’Algérie, même si nous avons pu stocker et mobiliser chaque goutte de pluie qui tombe chaque année, soulignant la nécessité d’investir davantage dans ce domaine.

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Quant aux solutions urgentes actuellement disponibles, le même responsable a souligné qu’il n’y a pas d’échappatoire de recourir aux eaux souterraines et de creuser plus de puits pour les trois prochaines années, surtout dans la nappe de la Mitidja et la capitale, où un programme d’urgence a été lancé pour creuser au moins 120 nouveaux puits, financé par l’État. Amirouche a expliqué que cette option affectera le stock général en eau du pays.

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