Deux ans après que les Algériens sont descendus dans la rue pour réclamer une vie décente et les droits humains les plus simples, rien n’a changé, et les généraux n’ont répondu à aucune demande fondamentale, et tout ce qu’ils ont fait, ce sont des décisions formelles qui consistent juste à « Changer la peau du serpent ».
Puisqu’on a assisté la semaine dernière du retour de l’un des favoris des symboles du régime déchu de Bouteflika, Ramtane Lamamra, à son poste au sein du ministère des affaires étrangères algérien.
Les généraux algériens affiliés au colonialisme Français, à commencer par le général Chengriha jusqu’au plus jeune militaire, ont oublié que cet ère est l’ère d’Internet et non pas l’ère des généraux et de l’intimidation et de se moquer des citoyens ordinaires et simples avec intimidation et séduction.
L’Algérie a aujourd’hui besoin d’un changement totale, général et radical loin du règne de l’armée et d’ouvrir une enquête approfondie avec tous les responsables, sans exception, sur les vols que le pays a connus, dont le premier est le cas de 1000 milliards de dollars, puis vient le processus de rajeunissement des responsables, injectant du sang neuf dans le pays et commençant à construire un état d’institutions avant que le pays ne s’effondre.
Les économistes ont renouvelé leurs craintes quant à la dépendance totale de l’Algérie vis-à-vis des revenus pétroliers, sur la base de rapports internationaux et d’études locales, qui ont averti que les stations de production de pétrole pourraient ne pas être en mesure de respecter les obligations d’exportation de pétrole et de gaz d’ici 2030, alertant ce qu’elles ont appelé le début d’un recul vers l’épuisement du gaz et du pétrole en Algérie, et c’est ce qui renforce les craintes selon lesquelles l’Algérie sera confrontée dans les années à venir à un problème majeur lié à sa sécurité énergétique et par conséquent une crise économique étouffante.
Ils ont estimé que l’insistance des dirigeants politiques à continuer à compter entièrement sur les revenus pétroliers comme principale ressource pour l’économie et pour financer le développement est un suicide économique et peut-être un saut vers l’inconnu, surtout avec la ruée de certains pays développés vers la recherche de nouvelles sources d’énergie.
Par conséquent, s’il n’y a pas de véritable changement dans le régime qui règne en Algérie, on n’a pas alors besoin de la promenade de chaque vendredi que le peuple algérien insiste à la faire.
En effet, tout le monde a vu le président Tebboune rendre les symboles du régime Bouteflika au (nouveau) gouvernement, à leur tête le parrain de Bouteflika, Ramtane Lamamra.