Le gouvernement sud-africain a annoncé vendredi que le nombre de morts dues aux violences qui ont éclaté dans le pays est passé à 212.
Cela est venu dans un communiqué publié par le gouvernement, sur les dernières statistiques du nombre de morts suite aux émeutes qui ont éclaté en Afrique du Sud il y a plus d’une semaine, à son tour, le journal local « News24 » a révélé, vendredi, le vol d’un conteneur rempli de munitions, à l’intérieur d’un entrepôt d’une société d’exportation d’armes dans la ville de « Durban » dans la province orientale du « KwaZulu-Natal ».
Le journal a souligné que « les forces de sécurité ont lancé une opération intensive pour trouver plus de 1,5 million de balles de différents calibres (qui se trouvaient à l’intérieur du conteneur) », dans le même contexte, le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est engagé vendredi à rétablir l’ordre dans le pays et à maîtriser les émeutes qui ont éclaté après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, cela s’est produit lors des déclarations que lui a faites Ramaphosa, lors de sa visite dans la ville de Durban, selon l’Associated Press, le président a indiqué que les actes de violence dans le pays étaient « planifiés et coordonnés », soulignant que « les instigateurs de ces actes seront poursuivis », sans autre explication.
Il a ajouté : « Nous en avons identifié un grand nombre (les instigateurs) et nous ne laisserons pas le chaos se répandre dans notre pays », jeudi, le gouvernement sud-africain a annoncé le début du déploiement de 25 000 soldats ; Pour aider la police à contrôler les émeutes qui ont éclaté après l’arrestation de Zuma, a rapporté l’Associated Press, les manifestations dans le Gauteng et le KwaZulu-Natal ont dégénéré en violences et en pillages, tandis que les manifestations ne se sont pas étendues aux sept autres provinces d’Afrique du Sud.
Le 8 juillet, Zuma, 79 ans, s’est rendu aux autorités pénitentiaires, en exécution d’une peine de 15 mois de prison qui lui a été infligée pour outrage à la justice, depuis, des protestations ont éclaté contre l’arrestation de l’ancien président, accusé d’avoir détourné des fonds publics pendant ses neuf années au pouvoir.