L’armée française a annoncé que les autorités de Guinée équatoriale ont libéré vendredi soir ses 6 soldats qui avaient été détenus mercredi à l’aéroport de Bata, où ils se sont arrêtés pour faire le plein de leur hélicoptère, « L’hélicoptère saisi à Bata vient d’atterrir à Libreville », la capitale du Gabon voisin, a indiqué le colonel Pascal Yani, porte-parole du chef d’état-major de l’armée française, à son tour, une source militaire française a indiqué que « les six militaires ont atterri vendredi soir dans leur hélicoptère » dans la capitale gabonaise.
L’armée française avait déclaré que l’hélicoptère avait atterri mercredi à l’aéroport de Bata après avoir manqué de carburant, mais les autorités de Guinée équatoriale ont déclaré que l’hélicoptère avait atterri sans autorisation préalable, selon les médias officiels, les six militaires ont été conduits à la préfecture de police centrale de Bata, où ils ont été interrogés, l’hélicoptère, un Fenique non armé, effectuait un vol logistique entre Douala, la capitale économique du Cameroun, et Libreville, la capitale du Gabon, où l’armée française a une base.
L’incident intervient sur fond de tension entre la Guinée équatoriale et la France à la lumière d’une affaire de corruption et de blanchiment d’argent contre Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, fils du chef de l’État, Teodoro Obiang, qui est en cours d’examen par la justice française. .
Le tribunal français a rejeté l’appel d’Obiang contre la peine de 3 ans de prison avec sursis du juge, une amende de 30 millions d’euros et le gel de ses avoirs en France.