La Commission de l’Union africaine a décidé de déployer une mission d’observation électorale en République de Zambie pour surveiller les élections générales dans le pays prévues pour le 12 août, le déploiement de la mission de l’Union africaine dirigée par l’ancien président de la République de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, est intervenu à l’invitation du gouvernement de la République de Zambie, selon un communiqué de l’Union africaine.
La mission comprendra des ambassadeurs africains anciens et actuels accrédités en Éthiopie, des membres d’organismes de gestion électorale en Afrique, des membres d’organisations de la société civile et des experts électoraux indépendants, la déclaration a précisé que la Mission d’observation électorale de l’UA en Zambie fonctionnera conformément aux normes pertinentes de l’UA et aux normes et engagements internationaux pour des élections démocratiques telles que la Charte africaine de 2007 sur la démocratie, les élections et la gouvernance.
En prévision de ce droit, le président zambien Edgar Lungu a annoncé avoir « ordonné le déploiement de l’armée pour contrer toute violence qui précèderait les élections présidentielles et législatives » prévues le 12 août.
« Dans le but de mettre un terme à la violence politique dont nous avons été témoins au cours des deux derniers jours, j’ai autorisé l’armée zambienne, l’armée de l’air et le service national à aider la police zambienne à faire face à la situation sécuritaire », a déclaré le président Lungu dans un discours à la nation, des troubles ont été enregistrés dans la capitale, Lusaka et d’autres provinces zambiennes, où des affrontements ont éclaté entre des partisans du Front patriotique et d’autres partisans du Parti uni pour le développement national.
Bien que la commission électorale ait interdit les rassemblements électoraux en raison du déclenchement de l’épidémie de « Covid-19 », les affrontements se sont poursuivis entre les partis politiques concurrents au vu d’un déploiement limité des forces de police, il est à noter que le président Edgar Longo, âgé de 64 ans, brigue un second mandat, suscitant la polémique. Il a été élu en 2016 à l’issue d’un scrutin dont les résultats ont été rejetés par l’opposition.
