Le Soudan a appelé le gouvernement éthiopien à mettre un terme à ce qu’il a appelé ses pratiques « agressives » dans son traitement, et a affirmé son plein engagement envers les principes de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, dans un communiqué, le ministère soudanais des Affaires étrangères a dénoncé les allégations de l’armée éthiopienne selon lesquelles un groupe armé serait entré à la frontière soudanaise pour cibler une installation éthiopienne, soulignant le « plein attachement du Soudan aux principes de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres des pays ».
« Avec regret, le ministère des Affaires étrangères a donné suite aux déclarations trompeuses attribuées à l’armée éthiopienne concernant l’allégation selon laquelle un groupe armé est entré à la frontière soudanaise pour cibler une installation éthiopienne, et le ministère dénonce ces déclarations infondées avec un objectif clair selon lequel sont destinés à la simple consommation », a déclaré le communiqué cité par l’agence de presse soudanaise SUNA, le communiqué ajoute que le gouvernement éthiopien « a inséré à plusieurs reprises le nom du Soudan chaque fois que la gravité de sa situation interne s’aggrave. Le Soudan pour atteindre les intérêts et les objectifs de personnalités et de groupes spécifiques ».
La déclaration a souligné que le Soudan « contrôle toutes ses terres et ses frontières internationalement reconnues avec l’Éthiopie et ne permettra à aucune partie d’exploiter ses terres, et il n’a aucune intention d’envahir ou de saisir la terre d’autrui », l’armée éthiopienne avait annoncé avoir repoussé une attaque des forces du Front de libération du Tigré contre le barrage de la Renaissance, notant que « des groupes des forces des LTTE avaient tenté d’infiltrer le barrage de la Renaissance par la zone frontalière de Mahalla avec le Soudan ».