Jeudi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères s’est félicité de la reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance, selon le principe d’utilisation équitable de l’eau du Nil, considérant que la déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies sur le barrage n’est pas contraignante.
Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan à « reprendre les négociations » sous les auspices de l’Union africaine pour parvenir à un accord sur le barrage de la Renaissance sur le Nil, ce qui exacerbe les tensions régionales, le Conseil de sécurité a déclaré, dans une annonce, dont le projet a été soumis par la Tunisie, que l’accord doit être « acceptable pour tous et contraignant pour le remplissage et l’exploitation » du barrage de la Renaissance « dans un délai raisonnable », les membres du Conseil de sécurité ont appelé tous les observateurs qui seraient acceptables pour les trois parties au projet contesté à « continuer à soutenir les négociations en vue de faciliter la résolution des questions techniques et juridiques en suspens ».
« Le Conseil de sécurité appelle les trois pays à faire avancer le processus de négociation mené par l’Union africaine par une coopération constructive », ajoute le communiqué, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que « l’accord sur la déclaration de principes est le meilleur moyen de résoudre les différends », considérant que « la perturbation des négociations sur le barrage Renaissance est causée par les pays en aval (Égypte et Soudan), et nous sommes avec leur reprise sous les auspices de l’Union africaine, à son tour, la porte-parole officielle du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina Mufti, a annoncé qu’Addis-Abeba comptait reprendre prochainement les négociations sur le barrage de la Renaissance, sous les auspices africains.
Mufti a indiqué que le début des négociations pourrait être « après l’achèvement de la tournée du ministre congolais des Affaires étrangères au Soudan et en Egypte », révélant qu’Addis-Abeba a informé le ministre congolais, Christophe Lutondola, de sa disposition à reprendre les négociations tripartites sur le barrage de la Renaissance à tout moment, il reçoit une invitation.