À l’ancienne méthode soviétique, les généraux algériens achetaient de nombreuses chaînes et journaux français, tels que « Le Figaro », « Le Monde », France 24 et LCI, afin de polir l’image des généraux à l’étranger et de parler de leurs réalisations illusoires. Comme la plupart de ces médias traversent une crise financière suffocante, ils emploient donc des mercenaires et non pas des experts, des analystes économiques, des politiciens et des écrivains diplomatiques pour lustrer l’image des généraux…
Ce n’est pas la première fois que les autorités algériennes ont recours à une telle méthode pour promouvoir les réalisations imaginaires des généraux.
En effet, c’est depuis les années 80 qu’elles utilisent des médias émis en France appartenant à des professionnels arabes, comme cela s’est produit avec le magazine Al Hadath de son propriétaire palestinien, Qusay Darwish, puis l’hebdomadaire « Afrique Asie » pour son directeur syrien, Majed Nehmé, et à certaines périodes, le magazine « Jeune Afrique », en achetant des espaces publicitaires au profit de « Sonatrach » et Air Algérie pour soutenir sa ligne d’ouverture soutenant la politique étrangère des généraux, ce qui soulève de nombreuses questions sur le but des généraux de s’adresser aux Français et le secret de la transformation des généraux qui formulent à peine des phrases utiles en s’adressant à leur citoyens à des génies.
Et des questions qui se posent, pourquoi l’autorité a choisi de s’adresser aux Français en particulier et non pas à un autre peuple ou marché, et à travers des chaînes et des journaux souffrant de problèmes financiers à un moment où les Algériens souffrent d’une pénurie de nourriture et d’eau, où les généraux pratiquent une politique d’intimidation parfois en montrant le bâton de l’austérité et en faisant peur aux Algériens de revenir aux années de la décennie noire.