En Algérie, les protestations contre la conservation d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence n’ont pas cessé, en raison de son passé sombre et des gros dossiers de corruption qui le concernent directement. C’est pour ça, aujourd’hui, les ficelles du pouvoir sont contrôlés par d’autres mains dans lesquelles les intérêts des cercles complexes de pouvoir sont entrelacés, y compris des agents du renseignement, des généraux militaires, des hommes d’affaires et autres.
Tebboune est-il capable, compte tenu de son état de santé, de travailler de manière autonome et de prendre des décisions ? Est-il vraiment celui qui dirige l’Algérie ? Où est le président ? C’est ce que beaucoup se sont demandé en raison du chaos dans la prise des décisions politiques et des limogeages massifs des généraux ainsi que les manifestations populaires à travers le pays, où les gens à travers l’Algérie ont scandé dans les rues que « le peuple veut le renversement du régime des généraux » appelant à la démission immédiate du Président Tebboune qui est la façade civile du régime militaire en Algérie, qui chaque fois que son visage impopulaire apparaît sur l’écran de la télévision menace les manifestants qu’ils seront punis sans pitié…
En Algérie, l’état de santé du Président Tebboune est traité comme un des secrets de l’Etat, pour cette raison, les observateurs s’accordent à dire que Tebboune en tant que personne n’est aujourd’hui qu’une figure consensuelle des forces qui forment en arrière-plan les cercles complexes du pouvoir et décident du sort du pays depuis longtemps. En effet, même l’épouse de Tebboune est également considérée comme un cercle restreint pour communiquer avec les membres des forces en conflit sur le contrôle de l’Algérie, tels que le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Chengriha, le général Khaled Nizar, le général Toufik et l’homme d’affaires milliardaire Issad Rebrab, où le les intérêts des différents clans et parties d’Algérie sont mêlés dans ce système complexe.
