Politique

L’Éthiopie accuse le Soudan de dissimuler la formation des réfugiés du Tigré

L’Éthiopie a accusé le Soudan d’avoir dissimulé l’entraînement des réfugiés de la région du Tigré à l’intérieur de son territoire, lors d’une réunion d’une délégation éthiopienne avec des responsables locaux dans l’État soudanais de Gedaref, pour rouvrir le passage frontalier entre les deux pays.
Et le site Internet « Sudan Tribune » citait des sources fiables selon lesquelles la délégation éthiopienne accusait le Soudan de couvrir les corps d’entraînement des réfugiés du Tigré à l’intérieur des camps.
Il est à noter que le poste frontière entre les deux pays a été fermé il y a environ 3 mois, après qu’un officier ayant le grade de capitaine a été retrouvé en Éthiopie avec des signes de torture, le Soudan abrite des dizaines de milliers de Tigréens qui ont fui la guerre dans leur pays, dans un contexte connexe, l’envoyé de l’Union africaine a discuté, mercredi, au Soudan, du rôle de l’Union dans la convergence de vues entre Khartoum et Addis-Abeba concernant le différend frontalier.
Cela s’est produit lors d’une réunion avec la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Maryam Al-Mahdi, avec l’envoyé de l’Union pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, arrivé mercredi à Khartoum pour une visite inopinée, selon un communiqué de le ministère soudanais des Affaires étrangères, la déclaration a déclaré que « l’envoyé africain a discuté de la possibilité que l’Union africaine joue un rôle dans la convergence des vues entre le Soudan et l’Éthiopie sur le dossier frontalier afin de renforcer la sécurité régionale ».
Et Maryam Al-Mahdi a confirmé, selon le communiqué, que « le Soudan a récupéré des terres lui appartenant et sous sa souveraineté sur la frontière éthiopienne et dispose de documents », ce que nie généralement Addis-Abeba, depuis un moment, la frontière soudano-éthiopienne connaît des tensions, puisque Khartoum a annoncé le 31 décembre que l’armée avait pris le contrôle de l’ensemble du territoire de son pays dans la zone frontalière « d’Al-Fashqa » avec l’Éthiopie. Alors qu’Addis-Abeba accuse l’armée soudanaise de s’être emparée de 9 camps à l’intérieur du territoire éthiopien, depuis novembre dernier, ce que Khartoum dément.

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