Le dossier des personnes portées disparues ou disparues de force en Algérie durant la décennie noire est toujours un point noir sur la joue du régime au pouvoir en Algérie, ni la chirurgie esthétique ni les tentatives de dissimulation (la honte) n’ont réussi à blanchir le visage du régime et effacer la noirceur de ses crimes.
Tout ce que les organisations de défense des droits humains en Algérie ont fait dans ce dossier n’était rien de plus que de danser sur des cordes et de proposer des recettes d’aspirine qui soulagent la douleur et ne traitent pas ses causes, ils veulent que les gens vivent en harmonie et s’aiment sous un même toit, les moutons et les loups, et qu’ils portent le même uniforme, croyant que cela résoudra le problème, ce qui s’est passé, c’est que l’uniforme a été confondu chez certaines personnes pendant un certain temps, et puis, de façon rapide, le monde a découvert que le loup ne pouvait pas se transformer en un mouton doux parce qu’il portait du laine couvrant ses crocs et ses griffes.
Et c’est ce qui est apparu aujourd’hui avec le retour des enlèvements et des arrestations en Algérie, l’escalade dans le dossier des disparitions forcées et les tentatives de transfert à nouveau des contestations vers les organisations internationales à des degrés plus sévères, et c’est ce qui pourrait aussi arriver tôt ou tard dans le dossier des les emprisonnés politiques aujourd’hui, bien que l’on puisse dire que les mouvements qui ont eu lieu ces derniers jours, le dossier est revenu au point zéro, en effet, les associations concernées ont repris leur discours et menacé de recourir aux organisations internationales.