Lundi, les acteurs politiques du Burkina Faso ont repris leur dialogue politique après une interruption de trois mois lorsque l’opposition a stipulé la démission des ministres de la défense et de la sécurité, « Nous sommes venus pour parler de l’intérêt de la nation, et vous aurez les résultats d’ici la fin », a déclaré aux journalistes le chef de l’opposition Eddy Kombogo, chef du CDP, à son arrivée au siège du dialogue.
« Les ministres de la défense et de la sécurité seront présents ce matin afin que nous puissions discuter de sécurité d’abord, puis revenir à la réconciliation nationale, avant d’avancer sur d’autres dossiers », a-t-il ajouté, après avoir suspendu le dialogue il y a trois mois, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a limogé le 30 juin les ministres de la Défense, Cherif Sy et de la Sécurité, Ousseni Compaoré.
Le ministre de la Sécurité a été remplacé par Maxime Kony, tandis que le président du Burkina Faso assume lui-même les fonctions de ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, en revanche, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakande, a pris dimanche la présidence du Mouvement populaire pour le progrès (le parti au pouvoir), selon l’agence de presse burkinabè.
L’agence a ajouté que Bala Sakandi avait été nommé à la tête du bureau exécutif national du parti, à la suite de son deuxième congrès extraordinaire, il succède à Simon Compaoré, devenu président d’honneur du parti au pouvoir, l’agence a indiqué que le deuxième congrès extraordinaire du parti organisé du 23 au 26 septembre a élu un bureau exécutif de 95 membres, dont cinq vice-présidents, s’exprimant en ouverture de la conférence, Simon Compaoré a appelé ses camarades à préserver la cohésion du parti à travers un « dialogue d’idées ».