Le chef d’état-major général de l’armée malienne, le général Omar Diarra, a démenti les allégations accusant les forces armées maliennes d’être impliquées dans les exécutions sommaires, dont les images ont envahi les réseaux sociaux cette semaine, dans un communiqué publié mercredi, le chef d’état-major a exprimé son regret que « récemment, les réseaux sociaux ont rapporté des scènes de torture et de décomposition de corps résultant d’exécutions sommaires commises par les forces armées maliennes ».
Le commandement militaire a précisé que « s’agissant des scènes de torture, les faits ont été vérifiés et les auteurs ont été officiellement révélés, pour lesquels des sanctions disciplinaires ont été prononcées, et ils ont été mis à la disposition de la Gendarmerie nationale dans le cadre des poursuites », le chef d’état-major de l’armée a également annoncé l’arrestation de 22 terroristes présumés et leur renvoi à la gendarmerie nationale pour enquête, le général Diarra a exhorté la population au calme, promettant de « faire la lumière sur ces événements », avant d’appeler « les citoyens à maintenir leur unité avec les forces armées maliennes dans cette étape très difficile que traverse notre pays ».
Ces derniers jours, les réseaux sociaux et les médias traditionnels ont évoqué l’implication des forces armées maliennes dans les violations des droits humains, dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme dans le pays.
La direction militaire reconnaît la survenance d’actes de torture dont les auteurs seront punis, mais elle a nié l’implication de militaires stationnés sur le théâtre d’opérations dans la réalisation d’exécutions sommaires.
