Politique

Le président tunisien dit qu’il va entamer un dialogue sur le système politique et la loi électorale

Le président tunisien Kaîs Saîed a déclaré jeudi qu’il lancerait un dialogue national qui comprendrait la modification du système politique et de la loi électorale, signe le plus clair de la fin de la crise politique depuis qu’il a pris le contrôle de toutes les autorités en juillet dans une démarche que ses opposants ont qualifiée de coup.

Le 25 juillet, le président Kaîs Saîed a annoncé, dans un geste surprenant, le gel du Parlement, la destitution du Premier ministre Hisham al-Mashishi et la prise de pouvoir dans le pays, sur la base de l’article 80 de la Constitution, qui l’autorise à prendre des mesures en cas de « danger imminent menaçant l’entité de la nation », le 22 septembre, des mesures « extraordinaires » ont été prises par un arrêté présidentiel selon lequel le gouvernement devenait responsable devant lui alors que lui-même promulguait des lois à la place du Parlement, ce que les experts considéraient comme un prélude au changement du système politique parlementaire dans le pays stipulé dans le Constitution de 2014.

Saîed a également décidé de lever l’immunité des députés et de suspendre leurs salaires et subventions financières qu’ils recevaient.

Le 29 septembre, Saïd a chargé une professeure d’université spécialisée en géologie et peu connue des milieux politiques, Najla Boden, de former un nouveau gouvernement, le 11 octobre, la Tunisie a dévoilé lundi son nouveau gouvernement, qui s’attachera à « sauver le pays » et à lutter contre la corruption, et la page officielle de la Présidence de la République sur Facebook a publié une déclaration accompagnée d’une photo du président Saïd et du Premier ministre désigné Najla Boden, disant : « Le président de la République prend un arrêté nommant le Premier ministre et ses Ensuite, 25 membres du gouvernement ont prêté serment, dont neuf femmes, selon une émission en direct à la télévision d’État. Le ministre des Affaires étrangères Othman al-Jarandi et le ministre de l’Éducation Fati al-Salouti, qui étaient au gouvernement avant le 25 juillet, restent en poste dans le gouvernement actuel».

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